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Grâce au financement de la TD, un projet forestier novateur s'est réalisé dans le sud-ouest de l'Ontario, au Canada : on a planté 77 000 arbres hybrides sur le territoire appartenant à une Première Nation, près de London, dans un but précis : la séquestration du carbone.

Ces arbres, une variété hybride de peupliers mise au point par les chercheurs de l'Université de Guelph, possèdent une capacité de captage du carbone supérieure et croissent rapidement; ils peuvent donc absorber le CO₂ présent dans l'atmosphère plus promptement que d'autres.

La forêt est née d'un partenariat entre la TD, la Première Nation Munsee-Delaware et l'organisme sans but lucratif Arbres Canada.

La Première Nation a utilisé une partie de sa réserve et fourni le personnel nécessaire pour la plantation.

Arbres Canada a élaboré un protocole qui permet à la TD de compenser une partie de ses émissions par l'achat du carbone capté; l'organisme a supervisé la plantation et le processus de vérification.

Premier avantage pour l'environnement : les arbres doivent retirer 20 000 tonnes métriques de dioxyde de carbone de l'air.

Deuxième avantage pour l'environnement : à leur maturité (dans 31 ans), les arbres seront abattus et serviront à produire du biocarburant pour le chauffage des maisons et comme carburant automobile.

Cela permettra de réduire encore les émissions de CO₂, grâce au remplacement des combustibles traditionnels.

Le projet aide la TD à respecter son engagement en matière de carboneutralité de ses activités. Karen Clarke-Whistler, chef de l'environnement de la TD, affirme : « Nous nous sommes engagés à soutenir le développement d'emplois à l'échelle locale dans l'économie verte.

Notre forêt assurera la création d'une nouvelle entreprise et produira des crédits de compensation d'émissions de carbone de haute qualité. »

« Quarante-deux jeunes travaillent déjà à la plantation des arbres, ajoute le chef Patrick Waddilove; notre main-d'œuvre, ce sont nos jeunes. »